Black Code/Code noir
Louis Henderson livre une analyse de la violence raciale encore présente aux États-Unis en évoquant les meurtres récents de Mike Brown et Kajieme Powell perpétrés par la police. Pour essayer d’en retracer la généalogie et d’en décrire le développement, le cinéaste fait appel à la notion de code et à son jeu polysémique. Tantôt ordonnance législative, tantôt règle algorithmique, le code est considéré comme le fondement de l’exercice du pouvoir nécropolitique. Le discours d’Henderson s’appuie sur l’articulation, l’enchâssement et la superposition d’images et de sons hétérogènes issus d’Internet afin de proposer une perspective critique sur l’Histoire des afro-américains. Seul moment d’espoir, la récurrence du début de Simparele (1974) d’Humberto Solás, où la chanteuse Martha Jean-Claude appelle à la fierté de l’indépendance du peuple haïtien… (Jessica Macor)
Spectre productions
Louis Henderson
Joseph Munday; Simon Apostolou
Louis Henderson
Phantom