Sanya, yararetara yarikaese
Au cœur de Tokyo, dans le quartier de Sanya, se poursuit un conflit qui confronte des milliers d’ouvriers journaliers à une bande de la mafia (Yakuza) qui domine leur vie. Plus qu’un reportage, le film se veut l’expression du refus opposé par les ouvriers à tous les mécanismes d’exploitation masqués du yoséba (réserve de main-d’œuvre dont l’origine remonte à l’époque Edo) : structure de sous-traitance ; complicité entre patronat, yakuza, extrême-droite et police ; indifférence de la société ; rôle et historique de l’immigration coréenne au Japon.
Né en 1940 à Hokkaidô. Elevé dans une ville minière, travaille et milite dès 1968 à Sanya. Leader du mouvement ouvrier du quartier, joue un rôle essentiel dans la création du syndicat national des ouvriers journaliers.
Prend en charge le film inachevé après l’assassinat de Satô. Abattu par quatre balles le 13 janvier 1986 alors qu’il venait de terminer le film. Pour l’un et l’autre, Sanya, leur première réalisation est aussi la dernière.
Comité de diffusion de Sanya