Blod og håb
“Chaque fois qu’une guerre a tout détruit, l’homme recommence à tout reconstruire même si cela semble impossible, et s’il est fou de douleur. Printemps-été 1999 : les images du Kosovo à la télévision pendant des heures. Des centaines de milliers de visages anonymes. Des bombes sur les convois de réfugiés. L’horreur en direct. Mais on ne peut pas traiter globalement de ce million de victimes. Quand j’ai commencé le tournage en novembre 1998, je pensais décrire la reconstruction après l’offensive serbe de l’été. Mais avec les bombardements de l’Otan, les événements ont pris un tour différent. Le film s’achève en novembre 1999, après l’année la plus tragique de l’histoire récente du Kosovo. Dans le film, je suis quelques Albanais et Serbes du Kosovo pendant plus d’un an. Les personnages habitent tous d’abord au Kosovo. Puis l’histoire les suit en Serbie ou au Monténégro. Le propos n’est pas de montrer les actes de violence, mais la force de volonté des victimes, la manière dont elles surmontent le choc et se recréent par la suite un mode de survie.” (Lars Johannson)
Bech Film ApS
Angel Production
Kristian Eidness Andersen
Thomas Marott; Jakob Banke Olesen
Per K. Kirkegaard