Cuatrocientos cincuenta
Dans les années 80, les retraités argentins ont commencé à réaliser que les différents gouvernements qui s’étaient succédé à la tête du pays s’étaient de fait approprié une grande partie de l’argent qui, prélevé sur les salaires, devait financer le système de retraite mis en place par l’Etat-providence à la fin des années 40. Malgré leurs protestations, ils ont «droit» désormais à une rente de 150 pesos, qui n’assure même pas le minimum vital. Devant l’indifférence du gouvernement, la lutte se radicalise, et s’exprime par une manifestation hebdomadaire devant le Parlement, avec pour devise « la force des irréductibles », et pour mot d’ordre l’exigence d’une pension de 450 pesos qui leur permette de mener une vie décente. Depuis dix ans, tous les mercredis, même si la mort a éclairci les rangs, ils sont encore là …
Né en 1969 en Argentine. Diplômé en électronique il suit des cours de cinéma à l’université de Buenos Aires. Réalise depuis 1995 des films insitutionnels au sein de sa compagnie de production A4Films. A réalisé Quatre cent cinquante, 2001 Grissinopoli, 2004
A4Films
Darío Doria
Federico Gómez