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Shadi

Maryam Khakipour
2008 France 57 minutes farsi

In 2005, Maryam Khakipour made her first film, Sih Bzi, kargarn-é shdi (Sih Bzi, the Joy Makers) in Teheran, about the closing-down of the oldest in theatre in Teheran, the “Naser” which carried on traditional performances akin to Commedia dell’Arte. Moved by the film, Ariane Mnouchkine invites the troupe to put on a show at the théatre du Soleil. The encounter is slightly problematic (differences of codes, lack of understanding between the two cultures, paranoid imaginings over the translations, suspicion and touchiness), but the main point lies elsewhere. Here the theatre serves as no more than a set or frame in order to address, in successive touches, the status of Iranian women through the atypical portrait of a young actress, Shadi. (Yann Lardeau)

Maryam Khakipour

De formation théâtrale, Maryam Khakipour a quitté l’Iran deux ans après la révolution afin de poursuivre à Paris ses études, au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Elle enseigne elle-même le théâtre. Son premier film documentaire, Siah Bâzi, les Ouvriers de joie (2004), était déjà consacré à la même troupe de théâtre à Téhéran. Elle a mis en scène en 2006 au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine un spectacle mêlant cinéma et théâtre, « Saadi, agence de gaieté ».
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En Iran, encore élève du Conservatoire d’Art Dramatique, je suis engagée dans la troupe du Théâtre de la Ville à Téhéran. En plus des répétitions et des cours, je monte des spectacles avec les enfants des quartiers difficiles.
Deux ans après la révolution, avec la fermeture des universités et des théâtres par les religieux, exil à Paris où je poursuis ma formation théâtrale à l’école Jacques Lecoq et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, dans la classe de Philippe Adrien.
Parallèlement à mes activités d’actrice, je continue à enseigner le théâtre, anime des stages et collabore à la série « Babel contes » pour le Festival d’automne 2000.
Plusieurs spectacles avec des détenus à la maison d’arrêt de la Santé. Collaboration avec le plasticien allemand Jochen Gerz pour les « Mots de Paris », Mission 2000, où je dirige l’équipe de formateurs et d’élèves venus du Conservatoire ou des Beaux-Arts chargée de préparer et d’accompagner un groupe de gens de la rue impliqués dans une installation d’art contemporain sur le parvis de Notre Dame. Avec le metteur en scène Thierry Roisin, je mets en scène l’opération « Dis-le près de toi », Printemps des poètes 2002.
Mon premier film documentaire, Siah Bâzi, les Ouvriers de joie (PlayFilm 2004), raconte l’histoire de comédiens comiques traditionnels iraniens chassés de leur théâtre à Téhéran. Soutenu par le CNC, produit par PlayFilm, il a reçu le « Coup de cœur » du jury Guimet au Festival des films d’Asie de Vesoul 2005 et a été programmé aux festivals de Tribecca (New York), Ecum (Brésil), Amiens, La Rochelle (France), Soleure (Suisse), Punto de Vista (Espagne), Ekaterinburg (Russie), à l’Université du Théâtre du Rond-Point (rire de résistance)…
Invitée par Ariane Mnouchkine à présenter dans son théâtre mon documentaire et la troupe traditionnelle iranienne dont mon film raconte les mésaventures, je mets en scène un spectacle mêlant cinéma et théâtre « Saadi, agence de gaieté », qui remporte un gra

Production :
Play Film
Editing :
Sarah Rastegar
Sound :
Ahmad Ardalan
Photography :
Farzin Khosrowshahi
Copy Contact :
Play Film

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