Ha’harug ha-17

En juin 2002, un attentat contre un bus qui se rend de Tel Aviv à Tibériade fait dix-sept morts. Seize d’entre eux sont identifiés. Le n° 17 reste inconnu. Il est enterré quelques semaines plus tard, dans l’anonymat. La police arrête les recherches, pensant qu’il s’agit d’un travailleur étranger. Mais des cinéastes s’en mêlent, et pendant plus de six mois filment leur enquête sur l’identité d’un homme dont personne n’a signalé la disparition. Le film, au-delà de la forme policière, s’attache au récit de différentes personnes touchées, de près ou de loin, par cet attentat, et trace le portrait d’une société qui vit en permanence avec la menace de la mort. Au moment où la recherche semble être dans une impasse, apparaît comme un vague indice.