Beau comme un camion
« Dans ma famille, il n’y a que des ouvriers. Ce sont des sans diplôme, des gens sans instruction. J’aurais dû être comme eux. Mais j’ai fait des études. Le film montre comment a évolué la perception du travail intellectuel au sein d’une famille de manuels. Les générations s’opposent : il y a ceux qui voient les intellectuels comme des fainéants, et ceux qui pensent que l’école et les livres peuvent permettre de s’en sortir. Mais se sortir de quoi ? Le réalisateur cherche la réponse auprès de ses proches : pourquoi et comment faire des études, du cinéma quand son frère empile des cageots de légumes, quand son père roule de nuit dans des camions, quand sa mère élève les enfants des autres ? Personne n’est tout à fait à l’aise face à ces enjeux, sociaux, sûrement, affectifs, sans doute. » (Antony Cordier)
Fémis
Agence du court métrage
Antony Cordier
François Méreu
Antony Cordier