I AM TOO SEXY FOR MY BODY, FOR MY BO-ODY
Quarante ans après sa première édition a eu lieu en juillet 2009 la seconde édition du Festival Panafricain d’Alger ; j’ai filmé plusieurs troupes de danse en répétitions ou en représentations ; les corps lévités des danseurs, l’énergie la grâce et la vie qu’ils dégagent. (F.P.)
I’m Too Sexy For My body, For My Bo-o-dy a trouvé dans les circonstances du second « Panaf » un terrain d’émerveillement documentaire. On pourrait avancer aujourd’hui qu’il s’agirait du premier volet d’un triptyque algérien, suivi par Bienvenue à Madagascar (2015) et clos peut-être avec De la conquête (2022).
[…] Ce que l’on entend et voit, d’abord, c’est une joie aussi élémentaire qu’immémoriale, c’est le bonheur très concret des corps qui chantent et qui dansent, toute une vitalité cosmique plus forte que les épuisements politiques.
Bonheur des gestes et des rythmes, des visages et des mélodies, des ballets et des visages, des maquillages et des instruments. Bonheur de certains raccords qui transforment les danseurs en d’autres danseurs, dans le passage de l’un au multiple, comme une éclosion de couleurs, animale et végétale. Bonheur d’un cinéma direct, une première pour Franssou Prenant, qui trouve l’occasion de redonner de la chaleur organique à la froideur du numérique, d’un côté grâce à la synchronisation (là encore exceptionnelle) de l’image et du son, de l’autre par la durée des plans qui sont l’expression d’une ivresse à filmer, dionysiaque.
Franz Biberkopf
(Des nouvelles du front, https://nouvellesdufront.jimdofree.com/)
Survivance (Sophie de Hijes), Association Chrysalide, Franssou Prenant
Franssou Prenant
Jérôme Ayasse
Franssou Prenant
Survivance - guillaume@survivance.net