Mortel désir
“Le Sida, ce n’est pas la peste ou le cancer ! Il touche quelque chose de viscéral : la sexualité. Pour parler du Sida, il faut parler de l’amour et du désir.” (Mario Dufour). Etre atteint du Sida, ou avoir un ami, un parent séropositif bouleverse la façon de vivre. Au-delà des idées reçues et des méthodes imposées, le film offre un contrepoint aux “documentaires cliniques” sur la maladie. Hommes et femmes de divers milieux témoignent de trajectoires différentes, mais se trouvent engagés dans le même combat. Il s’agit, selon l’auteur, du combat entre pulsions sexuelles, désirs affectifs et raison. Mortel désir, construit en deux parties, J’t’aime à la vie, j’t’aime à la mort, révèle un éternel besoin de tendresse et d’amour, et, par-delà l’atteinte du virus et de la maladie, un immense désir de vivre.
ONF Office National du Film du Canada; Productions Vent d'Est
Louise Côté; Francis Vandenheuvel; Mario Dufour
Philippe Scultéty
Robert Vanher Wehem