Sertschawan
“En mars 1988, les médias publièrent une photo qui devint citation: l’homme d’Halabja, qui gisait mort sur le sol, son petit enfant dans les bras, devint le symbole de la mort par le gaz. Qui était ce père resté sans nom et sans vie ? Comment vivaient, avant leur fuite, tous ces réfugiés, qui nous sont présentés dans la misère et sans patrie ? Que faire avec des photos de la mort et de la fuite si nous ne connaissons pas la vie qui se cache derrière ? Le film a ses périodes de jour et ses périodes de nuit. Le jour, il traverse un village, il accompagne la population irano-kurde dans sa traversée des montagnes avec un mouton… les souvenirs évoquent l’ancienne époque de Mam et Zin. La nuit, les réfugiés irako-kurdes sont les hôtes du village, ils racontent les événements qui ont conduit à leur exil : la destruction de leurs villages, l’anéantissement de leur culture et jusqu’à l’utilisation de gaz toxique couronnée par la mort d’Halabja”. (Hans Stürm, Béatrice Michel)
Filmkollektiv Zürich
Hans Stürm
Béatrice Michel
Hans Stürm