Sous les arbres d’Ajiep
En langue dinka, “ajiep” signifie la calebasse qui reçoit le lait des vaches, et évoque l’abondance. Ajiep, c’est aussi le nom d’un minuscule village du Sud-Soudan. Une école, un chef de village, un marché… et la famine à grande échelle. A la suite de la guerre qui sévit dans le pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes chassées par les combats entre le nord et le sud se sont réfugiées dans les environs d’Ajiep, sans aucune réserve alimentaire. Une équipe de Médecins Sans Frontières tente de limiter le désastre humain. La vie est entièrement rythmée par la quête de nourriture et la survie : largage de céréales, campagnes de vaccination, distributions alimentaires… Le film suit plus particulièrement l’histoire d’Angeth, jeune mère qui vient d’arriver à Ajiep avec ses deux fillettes ; elle a survécu neuf mois de fruits et de racines dans la forêt après le vol de son troupeau.
No man’s Land
No man’s Land
Florent Marcié
Florent Marcié
Florent Marcié