Hilal Baydarov
Fasciné par le mystère des gestes, Baydarov filme les corps de ses proches comme une sorte de chorégraphie sublime du quotidien. Il donne ainsi à voir l’intimité dans laquelle il se confronte au sentiment déchirant d’avoir abandonné sa maison, sa famille et la terre où il a grandi. Baydarov livre ainsi sa version du retour aux racines, le temps suspendu d’un été au village. (Elena López Riera, Visions du réel)