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A Luz na Ria Formosa

João Botelho
2005 Portugal 52 minutes portugais

En promenade dans les ruines romaines, parmi les somptueuses mosaïques de Milreu, une mère prépare son fils à  la vie. Elle lui lit la lettre de Sénèque à  son ami Lucilius. Le stoïcien y recommande de lire, car « La lecture nourrit l’intelligence ». Voir et écouter aussi. C’est ce qui guide le voyage de la mère et du fils dans les rues des villages, sur les rives de l’estuaire, sur les eaux des bras de mer. Le territoire de l’apprentissage est une bande de terre longue de 40 kilomètres, « protégée », comme on dit, où la lumière est reine. « Cette lumière animale qui tremble et vibre comme les ailes d’une cigale », disait le poète Raul Brandao, petit-fils de pêcheurs et précurseur du roman-essai. La lumière presque tangible du Ria Formosa enveloppe rencontres et arpentages de sa matière vivante.

João Botelho

Cinéaste portugais né en 1949. A réalisé, entre autres :

Conversa acabada, 1981 – Un adieu portugais, 1985 – Este Tempo (1988), Aqui, naTerra, 1993, Treis Palmeiras, 1994 – Trafico, 1998 – Viagem ao Coração do Douro, a Terra Onde Nasci/iW>, 2002 – A Mulher que Acreditava Ser Presidente Dos EUA, 2003 – A Luz na Ria Formosa, 2005 – O Fatalista, 2006

En 2003, son long-métrage La Femme qui croyait être Président des Etats-Unis est présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. de Diderot avec Le Fataliste.

Production :
Scuola del Documentario Dropout di Milano; 39 Degraus
Distribution :
39 Degraus
Montage :
Vanessa Pimentel; Renata Sancho
Son :
Antonio Pedro Figueiredo
Photo :
Inês Carvalho; João Botelho

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