Golan
En janvier 2002, 150 000 personnes se réunissaient sur Rabin Square pour manifester contre la perspective d’un traité de paix entre Israël et la Syrie. Durant les années 90, habiter sur le plateau du Golan, pris à la Syrie en 1967, était vivre dans l’incertitude. Quatre Premiers Ministres, Rabin, Peres, Netanyahu et Barak, avaient accepté l’idée d’un territoire pour la paix, négociée avec la Syrie, et impliquant l’évacuation des 33 colonies et le retrait des 17 000 colons du Golan. L’Intifada Al-Aqsa, le remplacement d’Ehud Barak par Ariel Sharon comme Premier Ministre et les événements du 11 septembre ont entraîné la désintégration du processus de paix, ramenant paradoxalement stabilité et sécurité aux colons du Golan. Tandis que l’on assiste à des attaques suicides contre Israël et que l’armée israélienne occupe la plupart des villes palestiniennes de la rive ouest, la vie sur le plateau du Golan reprend avec une vigueur croissante. Neta et Koby, Miri, Yotam, Menachem, tous colons, s’interrogent, comme la plupart des Israéliens, natifs du pays ou nouveaux arrivants, sur leur relation avec cette terre, le tracé de frontières raisonnables pour l’Etat d’Israël, et sur le devenir des territoires occupés.
Arte France; Amit Goren Productions; Gloria Films
First Hand Films
Amit Goren; Inbar Tavor
Sandrin Beeri
Philippe Bellaïche; Amit Goren