I Cani abbaiano
Deux voisins survivent en chiens de faïence dans les ruines d’un village dévasté par le tremblement de terre de l’Aquila. Roberto dort dans une voiture, Felice dans ce qui reste de sa maison. Tragique dans son incommunicabilité beckettienne, leur face à face accentue l’impression de ville fantôme qui se dégage de plans sur la Poste, la fontaine, les échafaudages de bois retenant (dans quel but ?) quelques murs porteurs encore érigés. Le découpage du film, qui préserve d’abord l’énigme de ce lieu, fait formellement écho à l’étourdissement qu’un tel événement a pu créer dans les vies respectives de ces hommes. Il permet aussi de préserver une énigme, celle qui fait d’eux des gardiens de bâtisses vides, que hantent leurs seuls souvenirs. (Charlotte Garson)
Haute Ecole d'Art et de Design - Genève
Céline Ameslon
Michele Pennetta
Michele Pennetta
Haute Ecole d'Art et de Design - Genève