Layn
Tout commence à Beyrouth, quand le père du cinéaste lit un manuscrit en dialecte araméen, avant de chanter en turc. La grand-mère du narrateur se souvient de ce qui se passa à Mardin, ancienne ville de Mésopotamie où cohabitait une multitude de confessions, à l’époque de la Première Guerre mondiale. Les chrétiens de langue syriaque et les Arméniens partagèrent le même sort tragique. L’histoire d’un lieu perdu et de familles dispersées emporte le film du Liban à la Syrie, de la Turquie à l’Allemagne ou à la Belgique. C’est aussi un voyage dans les langues, araméen, turc, arabe, allemand ou français, guidé par des textes et chroniques sauvés d’un monde englouti. Le voyage construit pour le narrateur le lieu des origines et du présent qu’il pourrait enfin habiter, lui qui a souvent « le sentiment de n’être ni au bon endroit ni au bon moment.» Dans le dialecte de Mardin « layn ?» signifie « vers où ?».
A step away; Fadi Yeni Turk
Fadi Yeni Turk; A step away
Roye Dagher
Fadi Yeni Turk; Bartlomiej Woźnica
Fadi Yeni Turk; Bartlomiej Woźnica