Le Pays de la terre sans arbre ou le Mouchounipi
« En 1534, lors de son premier voyage, Jacques Cartier établit un premier contact historique avec l’Amérique par une cartographie soigneusement consignée et une croix plantée du côté sud du Saint-Laurent. Le roi François Ier, pour les richesses estimées, en fait une colonie. La véhémence du chef indien qui harangue Cartier n’est pas comprise ni même perçue comme une protestation. Quelque soixante-quinze ans plus tard, la poignée de Français qui vient avec Champlain s’établir le long du fleuve sous-estime la rigueur de cette terre que Dieu donna à Caïn et la résistance des premiers occupants. Pour Le Pays de la terre sans arbre Pierre emprunte des regards de Blancs pour confronter l’Indien montagnais chasseur de caribou sur son territoire d’origine. Pour le Montagnais la terre appartient aux bêtes, sans notion de frontière. Il est le prédateur du caribou et lui appartient tout à la fois. L’homme blanc, lui, perçoit les frontières du territoire du caribou tracées par ses migrations. La vision du Blanc et celle du Montagnais s’affrontent et ne peuvent que laisser paraître leur dissidence pacifique. » (Yolande Simard-Perrault)
ONF Canada
Monique Fortier
Claude Beaugrand; Serge Beauchemin
Bernard Gosselin
ONF Canada