Robert Huot
Après avoir produit des œuvres d’art qui comptaient parmi les plus extrêmes de la fin des années 1960 – dématérialisées et essentialisées, parfois jusqu’aux limites de la visibilité – j’entamai en janvier 1970 un journal filmé. […] Peu à peu, mes choix de vie commencèrent à avoir un effet concret sur mon art. Les journaux filmés ressemblaient de plus en plus à une célébration de la « nature ». À mesure que mon/notre conscience de notre impact sur l’environnement grandissait, je me sentais dans l’obligation de produire un art et de mener une vie qui refléteraient cette prise de conscience. (Robert Huot)