200 km
Les travailleurs de SINTEL (une des filiales importantes de Telefonica à l’époque des privatisations) avaient, en 2001, occupé l’avenue principale de Madrid et monté un « Campement de l’espoir ». Au bout de six mois, les 1 800 travailleurs avaient obtenu du gouvernement Aznar et de Telefonica l’engagement d’être reclassés et réemployés. Deux ans plus tard, les promesses n’ont pas été tenues. Plus de 1 500 travailleurs, accompagnés de leurs familles entament alors une « marche de la dignité » de 8 jours, à partir de 6 lieux d’Espagne, pour se retrouver à Madrid le 1er mai, et exiger une solution à leur situation, malgré les renoncements syndicaux et l’indifférence gouvernementale. Un groupe de 14 étudiants de cinéma et jeunes réalisateurs se constitue pour les accompagner et documenter la marche et la lutte : de routes en autoroutes, de village en village, de campements en hébergements solidaires, les ouvriers parlent, discutent, rient ou se découragent. La colère et l’exigence de dignité ne faiblissent pas.
Tània Balló, Nora B. González, Núria Campabadal, Ricard Carbonell, Roger Comella, Aymar del Amo, Marco Iglesias, David Linares, Iscar M. Chamorro, Rlisa Martínez, Itati Moyano, Cristina Pérez, Sandra Ruesga, Ruth Somalo
Quimelca
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Sergio Dies
Groupe Discusión 14
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