Bibione Bye bye one

Un été italien en noir et blanc. Pas très loin de l’ancienne frontière qui divisait l’Est de l’Ouest de l’Europe, il y a une petite station balnéaire à  l’architecture des années 60, qui fait le plein de touristes. Elle a un nom bizarre, facile à  retenir. C’est Bibione. Pendant que les jours s’écoulent trop vite sous l’ardeur du soleil, femmes ou hommes, gens du coin ou étrangers, vieux ou jeunes, vivent ou tuent le temps. Mille aspects de la vie s’entremêlent de l’aube aux heures avancées de la nuit. “Quand j’étais petit, j’allais souvent en vacances à  Bibione. A 20 ans j’y suis retourné seul en stop. Cette fois-ci, mon amie était embauchée comme serveuse pour la saison. Elle travaillait pendant la journée, et souvent même aussi le soir, et je passais beaucoup de temps à  l’attendre. J’allais rarement jusqu’à  la mer… Je me promenais… et j’avais l’impression d’être dans une petite ville américaine.” (Alessandro Rossetto)