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Hajar Aswad

Nidal Al Dibs
2006 Syrie Arabe

De leur quartier de Hajar Aswad (Pierre noire) à  Damas, Mohammad (15 ans) et son ami Mostafa (14 ans) louent chaque jour une charrette et un cheval pour collecter les métaux et plastiques qu’ils revendront. Ils contribuent ainsi à  la survie de familles disparues ou dispersées. Leurs récits parlent d’abandon, de l’école qu’ils ont dû quitter, de bagarres, de prison, de colle sniffée et d’alcool, d’illettrisme. Ils ont appris très tôt à  fuir la violence familiale. Au fil de leur journée de travail, ils s’arrêtent parfois pour retrouver des amis, d’autres enfants au quotidien douloureux. Ils rêvent : aux filles, au jour où ils sauront lire les enseignes des rues et écrire leur nom, au métier qu’ils auront. La ville est le lieu de leurs rares promenades, un immense territoire dont leur quartier n’est qu’un fragment.

Nidal Al Dibs

Né en 1960, auteur de nouvelles et peintre, Nidal Al Dibs a étudié l’architecture à Damas, puis le cinéma au VGIK de Moscou. Il a été l’assistant réalisateur d’Oussama Mohammad et Abdullatif Abdulhamid. Il a réalisé trois courts métrages (Sonate d’hiver, 1992; Collage, 1994; Ya Leil Ya Ein, 1999) avant son premier long-métrage, en 2005, Taht al-sakif (Sous le plafond).

Production :
Nidal Al Dibs; Unicef; Proaction films
Montage :
Raouf Zaza
Son :
Nadeem Ismail
Photo :
Joude Gorani

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