Hephzibah
L’histoire d’Hephzibah Menuhin pourrait sortir d’un roman d’Henry James. Enfant prodige comme son frère Yehudi, le violoniste, elle fit des tournées de concerts à travers le monde dès son plus jeune âge. En 1938, à l’âge de dix-huit ans, Hephzibah épousait un éleveur australien, Lindsay Nicholas, héritier de la fortune des laboratoires Aspro, et quittait la Californie et les salles de concert pour le grand domaine de son mari à l’autre bout du monde. Après la seconde guerre mondiale, elle visita l’Europe, et fut bouleversée par la vue des camps de concentration. Elle qui s’était toujours sentie concernée par les luttes sociales et politiques devenait de plus en plus étrangère à la vie privilégiée qu’elle menait en Australie. Elle finit par quitter son mari et ses enfants pour un sociologue viennois, au grand scandale de tout le pays. Avec Richard Hauser, son second mari, elle fonda à Londres, où ils s’étaient installés, un Centre des Droits de l’Homme, et se battit jusqu’au bout, malgré la maladie, pour toutes les causes qu’elle prenait à cœur.
Dans les années 70, il a commencé par réaliser des films sur les communautés aborigènes australiennes, puis dans les années 80 il s’est orienté vers l’Asie du sud-est, le Japon, et plus récemment vers l’Indonésie. Il a réalisé entre autres :
• Mourning for Mangatopi, 1974 • Sons of Namatjira, 1976 • Breakout, 1984 • Riding the tiger, 1992 • Invitation to a wedding, 1995 • Hepzibah, 1998 • High Noon in Jakarta, 2001 • The President Versus David Hicks, 2004
Olsen Levy Productions
Ronin Films
H. Kenessey; V. Jenet
Leo Sullivan; M. Tajiki; N. Clapp; Mark Tarpey
P. Ree; Jennie Meaney; E. Addis; Z. Veljkovic; R. Breslin