La Liberté en colère

“Dans les années 60, Vallières et Gagnon étaient des héros et leurs deux noms étaient tellement associés que l’on croyait parfois que Vallières-Gagnon n’était qu’une même personne. […] Ils symbolisaient la liberté de pensée que l’on respectait, honorait même, que l’on admirait également dans le courage et la détermination que cela suppose. […] Mais au début des années 70, la politique les sépare ; l’un, Charles Gagnon choisit “la voie dure” du marxisme-léninisme, l’autre, Pierre Vallières “la voie pure” de la contre-culture. […] Séparés pendant vingt ans, comme des frères ennemis, peut-on imaginer qu’ils se retrouvent aujourd’hui autour des mêmes convictions concernant le pays à  faire ? La rencontre réelle des deux personnages principaux va s’articuler initialement autour de l’entrée en scène de trois autres personnages. A leur façon, Francis Simard et Robert Comeau demandent des comptes, mais surtout ils parlent au présent, et c’est au nom des enjeux actuels du Québec qu’ils convoquent ceux qui furent leurs héros et qu’ils leur demandent de rompre leur silence. Le troisième personnage est interprété par Plume Latraverse. […]” (Jean-Daniel Lafond)