Le Reflet
« Je me suis longtemps demandé pourquoi ma grand-mère n’était jamais revenue dans son pays, la Russie, pourquoi elle avait vécu dans la nostalgie d’une terre abandonnée. C’est la guerre qui l’en avait éloignée. Emprisonnée dans un camp en Allemagne, elle avait choisi à la Libération de suivre le jeune soldat français dont elle était tombée amoureuse. » Tout commence par une photo en noir et blanc, craquelée d’un visage lumineux, celui d’une jeune femme souriant légèrement à l’objectif. Dans tout visage, il y a un paysage. Il faudra des années à Jérôme Amimer pour partir à la recherche du paysage de Russie qui se cache derrière le silence de ce visage, tenter de le recomposer. Voyage dans le temps, dans ces images des villages brûlés par les Allemands dans les souvenirs qu’en a gardés une nièce de sa grand-mère, voyage aussi dans un quotidien si différent dans les gestes de tous les jours comme dans les symboles : « La Russie est ma maison et il n’y en a pas de plus belle au monde. » Découvrir l’énigme de ce visage ne va pas sans une remise en cause de soi-même, de sa propre clôture, sans le questionnement de la part manquée qui a grandi en Russie. (Yann Lardeau)
Jérôme Amimer est né dans les années soixante. Il habite Limoges. Depuis 1998, il cherche des moyens de financement pour les documentaires. Jérôme Amimer habite Limoges, Gdov, la France, la Russie, mais aussi l’Algérie et d’autres lieux réels, rêvés. Il se situe dans ces espaces peuplés par des gens morts ou pas mais qui vivent en lui accompagné du cinéma, de la poésie. Le Reflet est son premier film.
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Jérôme Amimer est né dans les années soixante. Il habite Limoges.
Depuis 1998, il cherche les moyens de financer des documentaires.”Le Reflet” a été tourné à Gdov, à six heures de bus au sud de Saint-Pétersbourg. C’est une vieille ville bâtie au coeur d’une forêt. Isolée dans cette forêt, se trouvait une maison de bois. L’Occupation allemande a brûlé la ville, la maison dans les bois. Sa grand-mère l’habitait. Jeune, elle l’a quittée, connu l’exil en Allemagne, en France. Elle est morte. Aujourd’hui, il tente d’en retrouver les traces.
Jérôme Amimer habite Limoges, Gdov, la France, la Russie, mais aussi l’Algérie et d’autres lieux réels, rêvés. Il se situe dans ces espaces peuplés par des gens morts ou pas mais qui vivent en lui accompagné du cinéma, de la poésie :
“Je n’ai humilié ni mes proches ni un brin d’herbe,
je n’ai pas blessé d’indifférence le sol de mes aïeux.
Et tant que je travaillais sur terre, acceptant le don d’eau fraîche
et de pain odorant, régnait un ciel profond au-dessus de ma tête,
les étoiles me tombaient sur les manches”. Arseni Tarkovski.
Producteur :
– 2006tttParticipe au Baltic Forum (Lettonie)
– 2005tttIntervenant formation continue documentaire FEMIS
– 2003-2004 ttParticipe à la formation Eurodoc Production
– 2003 tttParticipe formation AFRICADOC de producteurs d’Afrique
– 2001-2003ttIntervenant DESS Réalisation Documentaire à Lussas
– 2001 tttCrée avec près de 60 producteurs indépendants « REZO »
– 2000-2001 ttParticipe à la formation Produire en Région en 2000-2001
– 1998-2000 ttCrée et devient producteur au sein de Realis Films
– 1998 tttStagiaire Pyramide Production (Limoges), Zangra Prod. (Bordeaux)
Organisateur :
– 1994 tttCréation de l’association Cinéma Impur
tt ttCréation du Festival du Film Court de Limoges
– 1995 tttCréation de Café-Vision (Films documentaires et débats)
– 2003 tttCréation d’Agit’Doc (diffusion documentaire en Limousin)
Réalisateur :
– 2008tttLe Reflet (documentaire
Images Plus; Jérôme Amimer
Julie Duclaux
Algimantas Alpanavicius
Audrius Kemezys
Jérôme Amimer