Tas, kurio néra

Parti sur les traces d’Augustinas Baltrusaitis, un réalisateur renommé de l’ère soviétique, le cinéaste construit un voyage qui tisse intimement le réel et l’imaginaire. Il confronte à  ses propres visions de la disparition des choses et des êtres la mémoire défaillante ou l’ignorance des témoins qu’il rencontre, anciens voisins ou amis du réalisateur qui ne savent même plus s’il est encore en vie. Ainsi, un homme et une époque sont passés. Lorsque, après cette réflexion sur la mémoire et l’oubli, Baltrusaitis est retrouvé, bien vivant, c’est autant une apparition qu’un être de chair que le film révèle.