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Tragédie en trois mauvaises actions

James Blue
1958 France 0.13333333333333 minutes indéterminé

“Tiré d’une nouvelle de Salinger. Drame de la non-communication, du mépris et de la solitude traité sur n rythme précis, rigoureux, chaque image ayant été pensée puis dessinée en fonction de son cadre et d’une interrelation. Eisenstein n’était pas loin derrière, mais James ajoutait cet humour, ce petit sourire pour maquiller la tragédie.” (James Formeyer)

James Blue

1930-1980.
Après avoir étudié le théâtre et les lettres à l’université de l’Oregon, il intégre l’IDHEC (1956-58). Puis il réalise une série de court-métrages, fictions et documentaires pour la Société Algérienne de Production Cinématographique. En 1962, Les Oliviers de la justice, son seul long-métrage, remporte le prix de la critique à Cannes. Jean Pélégri auteur du roman dont s’inspire le scénario, est assistant-réalisateur et joue le rôle du père du héros.
Dans les années 60 et 70, il travaille à l’USIA (service cinématographique gouvernemental des Etats-Unis) pour lequel il réalisera notamment The March (On Washington), film relatant la marche sur Washington en faveur des droits civiques, dont le point culminant est le discours de Martin Luther King « J’ai fait un rêve… ». Il travaille ensuite au Centre des Média de l’Université Rice avec, notamment, l’anthropologue David Mac Dougall. Ses derniers films ont pour sujet les problèmes de logement à Houston, il y invite les habitants à s’exprimer sur leurs conditions de vie et enquête sur les raisons de la détérioration de l’habitat. Il a joué le rôle principal dans le film de Brian Huberman, Sam Houston’s retreat (1980).
Il a réalisé : Une tragédie en trois mauvaises actions, 1958 • Amal, 1960 • The School at Rincon Santo, 1962 • Letter from Columbia • The March (on Washington), 1964 • A Few Notes on our Food Problems, 1968 • Kenya Boran, avec D. Mac Dougall, 1974 • Who Killed Fourth Ward, 1978 • The Invisible City, 1979

Production :
Idhec

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