… A Valparaiso

“J’ai voulu montrer la difficile situation de l’Amérique latine, par l’exemple de ce grand port, aujourd’hui dépossédé de ce qui fut sa prospérité ancienne de carrefour du Pacifique. Valparaiso était le Panorama d’autrefois, détrôné par le percement du canal de 1911. La pauvreté s’est emparée de la ville, morte comme port international, mais qui connaît encore une certaine animation comme port local. La ville est bâtie sur de nombreuses collines, et ce qui m’a fasciné, ce sont ces montées et descentes perpétuelles par les innombrables escaliers et funiculaires… quelque chose se passe à  chaque niveau dans cette drôle de vie étagée, avec ses contrastes de pauvreté et de fausse richesse…” (Joris Ivens interviewé par Michel Capdenac dans Les Lettres Françaises)