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Acariño galaico (De barro)

José Val del Omar
1962 Espagne 24 minutes Espagnol

Inachevé par l’auteur puis reconstruit par Javier Codesal, le film trouve en Galice, avec les pierres de Compostelle, les côtes, les paysages violents, et les sculptures d’argile de Arturo Baltar, les métaphores visuelles de la terre, élément premier du triptyque.

José Val del Omar

José Val del Omar réalise son premier film dans les années 20, avant de révéler ses trois premières « techniques éclairées ». Inventeur imaginatif, visionnaire, proche des poètes, écrivains et artistes de l’avant-garde des années républicaines, Val del Omar réalise plus de 50 documentaires et reportages au service des Missions pédagogiques de la République. On a perdu sa vision des Hurdes tournée en 1936, trois ans après Terre sans pain de Buñuel. Exilé intérieur du franquisme, Val del Omar continue d’inventer procédés optiques et sonores, jusqu’à la vidéo et au laser des années 70, et de croire passionnément au cinéma. Ses films des années 50, retravaillés jusqu’à sa mort, sont à la fois des démonstrations de son inventivité et de sa puissante conception poétique du cinéma. « Le cinéma est, par-dessus tout, lanterne magique. Lanterne magique qui, aujourd’hui, tend à utiliser l’électronique pour être diffusée à la télévision. Le technicien qui vit la magie du cinéma doit prendre conscience de sa responsabilité. Le technicien anime et connecte un grand spectacle de conversion, de suggestion, d’enchantement et de conquête. On ne peut contraindre la liberté du spectateur que lorsqu’il existe une raison poétique majeure. » (José Val del Omar)

Production :
Rafael R. Tranche
Montage :
José Val del Omar
Photo :
José Val del Omar

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