Sambizanga
Les débuts de la résistance en Angola dans les années 1960. Domingos Xavier, militant du MPLA, le parti angolais de lutte pour la libération nationale, est arraché des bras de sa femme par une troupe de militaires qui l’emmènent vers une destination inconnue. Sa femme entreprend une marche épuisante à travers tout le pays à la recherche de son mari.
Dans les années 1950, fatiguées qu’on ne leur offre que des rôles de bonnes, quatre amies fondent la première compagnie de théâtre entièrement noire en France. L’une d’elles était Sarah Maldoror, qui a ensuite étudié à l’École de cinéma de Moscou et travaillé (non créditée) comme assistante sur La Bataille d’Alger (1966). Elle a réalisé plus de quarante projets de films – longs métrages, documentaires, de nombreux courts métrages – et en a laissé au moins autant non réalisés. Même les œuvres achevées sont parfois endommagées ou ont été perdues. Elle perd les droits de Sambizanga, son chef-d’œuvre de 1972 sur le mouvement de libération de l’Angola et le premier long métrage tourné en Afrique par une femme d’ascendance africaine : ils ont été vendus par un producteur français à un autre producteur, qui l’escamote pendant des décennies. Oublié, jamais projeté, le film est soustrait des mémoires. Après un long combat mené par les filles de Maldoror avec le soutien de la Film Foundation, il a retrouvé son éclat.
D’après Yasmine Seale (4columns.org, 7 janvier 2022)
la Cinémathèque de Bologne
Isabelle Films
Sarah Maldoror, Mario Pinto de Andrade, Maurice Pons, d’après le roman de José Luandino Vieira, "A vida verdadeira" de Domingos Xavier
Claude Agostini
Henri Roux
Georges Klotz, Sarah Maldoror
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